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Prix du beurre Une « crise majeure » pour les boulangers

© Jean-Claude Grelier/GFA

La FEB (Fédération des entreprises de boulangerie), qui a pris la parole le 10 mai, sur la hausse « alarmante » du prix du beurre en remet « une couche » ce vendredi 2 juin parlant de « crise majeure » pour le secteur.

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« Deux semaines plus tard, la hausse (alors de 87 %) a franchi la barre des plus de 100 %. Il n’est plus question de seulement s’alarmer ; il s’agit, avec toute la filière, de faire face à ce que l’on peut, en toute lucidité, qualifier de crise majeure sur fond de risque de pénurie », explique la FEB dans un communiqué. Il est à noter que les boulangers ne se sont jamais alarmés de la chute du prix du blé qui n’a pas été répercutée sur le prix du pain.

« Une cotation à 5,37 € le kilo, soit 65 centimes d’euro de hausse en deux semaines. C’est la réalité à laquelle sont confrontés les entrepreneurs de boulangerie, viennoiserie et pâtisserie, lesquels, voilà moins d’un an, achetaient le beurre moins de 3 €/kg », détaille la FEB.

« Ces niveaux de prix sont tout à fait inédits. Le prix du beurre certes volatil n’avait jamais atteint de tels sommets. La pénurie de beurre apparaît comme une vraie menace pour la fin de l’année et entraîne un vent de panique sur les marchés », s’inquiètent les boulangers.

Appel lancé aux industries laitières

La FEB en appelle à « la responsabilité de tous les acteurs de la filière et notamment les acteurs de la grande distribution et de la restauration pour que les fabricants puissent rapidement répercuter dans leurs prix cette hausse. Les prix au consommateur des croissants, tartes, brioches… vont devoir augmenter sensiblement très rapidement ».

« Afin que le marché se détende et que les prix reviennent à des niveaux cohérents, appel est également lancé aux industries laitières pour mettre en fabrication davantage de beurre. Il ne s’agit pas là de négociation mais bien d’adaptation en temps de crise. Il y va de la survie des entreprises et de l’emploi du secteur », explique la FEB.

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